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La Comparution

Cie Le Désordre des Choses, 2021
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Ecriture & Dramaturgie : Guillaume Cayet

Mise en scène : Aurélia Lüscher

Collaboration artistique : Guillaume Béguin

Avec la complicité de : Pierre Chevallier, Christian Giriat, Farid El Yamni, Comité Justice & Vérité pour Wissam

Conseil et formation en socio-histoire des violences d'Etat : Mathieu Rigouste

Scénographie : Salma Bordes

Conception Sonore : Antoine Briot

Musique live : Marc Nammour et Valentin Durup de La Canaille

Conception Lumière : Juliette Romens

Conception Costumes : Cécile Box

Maquillage et Perruques :

Photos : Jean-Louis Fernandez


 

Production : le désordre des choses, la Comédie de Valence - CDN Drôme-Ardèche
Coproductions : La Comédie de Clermont-Ferrand - scène nationale, MC93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, CDN - Normandie-Rouen
Soutiens : la région Auvergne-Rhone-Alpes, Le Grand Parquet - Maison d’artistes associée au théâtre Paris-Villette, La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle - Villeneuve-lez-Avignon, Théâtre Ouvert - Centre national des dramaturgies contemporaines -  Paris, le Centre National du livre, le Fonds SACD Théâtre
avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Diffusion : la Comédie de Valence - CDN Drôme-Ardèche

Que se passe-t-il lorsqu’une famille est victime de violences policières ? Quel parcours du combattant s’engage ? Que se passe-t-il lorsque l’on décide de porter plainte contre les policier·es responsables de la mort de son frère ? Et surtout, d’où vient le fait que les affaires de violences policières se suivent et se ressemblent, que les violences policières touchent souvent les mêmes corps, racialisés, ou paupérisés ?
 

En 2019, avec le sociologue et militant Mathieu Rigouste, nous rencontrons Farid El Yamni, frère de Wissam El Yamni, tué en janvier 2012 par des policier·es à Clermont-Ferrand. Farid nous raconte son histoire, de la mort de son frère à la mise en place du Comité Justice et Vérité, de 2012 à aujourd’hui. En creux se dessine l’itinéraire d’une famille, passée de victime de violences policières à organisatrice de manifestations, en tête de cortège des mouvements sociaux. En creux se dessine l’itinéraire d’une double-transformation, celui qui transforme un individu révolté en révolutionnaire, et celui qui transforme des corps illégitimes à se défendre, en auto-organisation politique et populaire.
 

Si La comparution ne racontera pas cette histoire, elle tentera de faire récit d’une famille fictive, la famille Saïdi, d’origine algéro-haïtienne, victime de violences policières, de l’annonce de la mort du jeune Malik Saïdi à l’annonce du non-lieu à l’issue du procès 5 ans après.
 

Et parce qu’il s’agit de théâtre. Et que nous espérons le théâtre comme un espace du politique, ce récit ne sera pas que la représentation d’un réel subi, mais d’un réel toujours encore en transformation, revendiquant ainsi la place de l’Art dans l’émancipation.

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