De quoi hier sera fait
Cie Interstices, 2020
Conception : Marie Lamachère et Barbara Métais-Chastanier
Mise en scène : Marie Lamachère
Scénographie : Delphine Brouard
Conception Lumières : Franck Besson
Régie générale : Thierry Varenne
Création vidéo : Antoine Briot
Création son : François Chabrier
Musique : Takumi Fukushima
Mixage : Serge Monségu
Assistante à la mise en scène : Camille Khoury
Tournages additionnels : Joséphine Jouannais (Collège Pierre Sémard), Odysseas Ioannou Konstantinou (Athènes), Michaël Hallouin
Photographies : Arthur Crestani
Traductions : Mohar Boeglin Banerjee
Avec Michaël Hallouin, Emilie Hériteau, Jade Maignan, Laurélie Riffault, Mohammad Muzammal Hossain Soheb, Damien Valero, Rami Zaatour
Coproductions : Théâtre des 13 Vents CDN Montpellier – Ensemble Associé 2018-21, MC2 : Grenoble, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, La Commune CDN Aubervilliers, L’empreinte, Scène nationale de Brive-Tulle, Théâtre du Beauvaisis, scène nationale de l’Oise – Artistes associés 2016-19, L’Usine, centre national des arts de la rue et de l’espace public (Tournefeuille/Toulouse Métropole), l’Atelline, lieu d’activation art et espace public – Montpellier
Soutiens : Ministère de la Culture – Drac Occitanie (conventionnement), Région Occitanie (conventionnement),
Résidences d’écriture de Barbara Métais-Chastanier : Festival Textes en l’Air, Saint Antoine l’Abbaye ; CEAD Montréal /La Chartreuse ; Orphéon-Bibliothèque Armand Gatti, la Seyne sur Mer ; la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, centre national des écritures du spectacle.
Pouvons-nous définir aujourd’hui notre désir d’un futur en commun ?
Non pas déplorer ensemble la catastrophe, mais examiner les conditions d’un avenir plus beau, plus digne et donc plus désirable. Après Nous qui habitons vos ruines, Marie Lamachère et Barbara Métais-Chastanier poursuivent leur recherche sur les chemins de l’eu-topie : « le bon lieu », cher au philosophe de l’harmonie universelle Charles Fourier.
Quittant l’espace de la campagne pour gagner le cœur des métropoles, elles y ont découpé des lieux précis, des pratiques invitant à repenser nos modes de vie. La fiction prolonge ainsi dans De quoi hier sera fait le travail d’enquête documentaire.
Jamais pourtant elle ne s’y conforme : il ne s’agit pas de réduire la pensée et l’action politique à telle ou telle zone, mais de comprendre, par l’entremise du théâtre, ce qui nous manque.
À travers la trajectoire de sept personnages, les anciens projets utopistes comme les rêves d’un tout autre avenir urbain viennent interroger l’aménagement du territoire et les stratégies dites de « développement ». Car ces personnages traversent les multiples formes de la ville joyeusement réinventée. Celle de la décroissance, de la ville-monde, de l’écologie industrielle, de la ville refuge, de l’agriculture urbaine. Celle qui inscrit enfin, comme le voulait Fourier, le désir humain « dans l’ordre des causes ».